Fiche technique / caractéristiques
- Réalisateur : Craig Rosenberg, Eric Kripke, Evan Goldberg
- Acteurs : Jaz Sinclair, Chance Perdomo, Lizze Broadway, Patrick Schwarzenegger, Clancy Brown, Maddie Phillips, London Thor, Derek Lu
- Genre : Action, Horreur/Gore, Science-fiction
- Durée : 55 min
- Date de sortie : 29/09/2023
Présentation
Avec sa violence graphique et son ton irrévérencieux, The Boys a su conquérir en quelques saisons un public fatigué par des productions Marvel trop sages. Cet univers s’élargit avec une nouvelle série dérivée, intitulée Gen V.
Ce spin-off orienté jeunes adultes promet d’explorer les thèmes du monde super-héroïque créé par Garth Enis. Les Numériques a pu visionner les trois premiers épisodes et voici notre critique, garantie sans spoilers.
L’histoire de la série
À l’université Godolkin, réservée aux super-héros, les étudiants s’entraînent pour former la prochaine génération de héros. Dans leur quête de popularité et de bonnes notes, les enjeux deviennent bien plus importants lorsque les super-pouvoirs entrent en jeu. Et lorsque le groupe de jeunes découvre qu’il se passe quelque chose de plus grand et sinistre à l’université, se retrouveront-ils en tant que super-héros ou super-méchants dans cette histoire ?
Notre critique de Gen V
Un an après l’anthologie animée Diabolical, la série d’Eric Kripke nous offre aujourd’hui un spin-off dans la lignée du teen drama fantastique. Un genre qui a récemment connu une grande popularité avec des séries comme Mercredi, Riverdale et Stranger Things, s’éloignant des préoccupations mondiales et politiques pour se plonger dans un cadre plus modeste.
Gen V ne perd pas de temps : dès les premières minutes, le spectateur est plongé dans l’univers de la série. Sanglant, intime et traumatisant, le ton est posé avec une grande efficacité et maintient le spectateur en haleine sans relâche.
La galerie de jeunes héros et héroïnes offre l’occasion d’explorer des thèmes plus personnels. Les pouvoirs ne se résument pas seulement à des capacités impressionnantes, mais cristallisent aussi les pressions sociales et les angoisses au sein de l’université. Ils sont même abordés comme source de troubles psychiatriques, offrant une relecture originale au programme.
Gen V n’oublie pas son identité de série pour jeunes adultes. Au fil des compétitions scolaires, des découvertes sexuelles et des moments d’émancipation, la série jongle habilement entre des séquences légères et une intrigue sous-jacente, tout en conservant son aspect « sale gosse » caractéristique. Un équilibre réussi qui divertit autant qu’il surprend.
Pour rassurer les fans de The Boys, Gen V est fait pour eux. Avec de petites références et des caméos, la connexion entre les deux séries est fluide. Le casting mêle des acteurs expérimentés (Clancy Brown, Sean Patrick Thomas) et de jeunes talents attachants (Jaz Sinclair, Lizze Broadway, Chance Perdomo, Patrick Schwarzenegger).
Même si nous devons rester prudents avant de porter un jugement définitif sur la série après seulement trois épisodes, il est indéniable que Gen V semble prometteur. Une introduction idéale en attendant la saison 4 de The Boys, prévue pour 2024.
La série, composée de huit épisodes, débute le 29 septembre sur Amazon Prime Video, avec la diffusion des trois premiers volets, puis la suite suivra à un rythme d’un épisode par semaine.
Conclusion
En adaptant de manière subtile son ton irrévérencieux et les thèmes super-héroïques au genre du teen drama, Gen V apporte une touche d’intelligence au monde de The Boys. Un spin-off incontournable, que vous soyez fan de la série originale ou simplement curieux de découvrir cet univers.
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